Graffitis - le "cadre" du photographe [article] / Gustave Deghilage / Revues.org (2015)

Public ISBD contenu dans Graffiti 1: Articles de fond sur le graffiti [farde] Titre : Graffitis - le "cadre" du photographe [article] Type de document : texte imprimé Auteurs : Gustave Deghilage Editeur : Revues.org Année de publication : 2015 Catégories : A:Analyse du graffiti P:Photographie Résumé : "Les graffitis sont fascinants, ne trouvez-vous pas ? Ils sont la voix silencieuse de ceux qui pensent n’avoir que les murs de nos villes pour tenter d’exister, pour exprimer leurs doutes, leur colère ou leur révolte, la tendresse, l’amour, mais aussi la haine de l’autre ou de soi-même, voire de la société dans laquelle ils vivent et qu’ils considèrent parfois comme un système hostile qui ne leur laisse qu’une place congrue. Or écrire sur un mur n’est jamais anodin. C’est d’abord une transgression : transgression de la propriété privée ou de l’espace public que l’on « souille » (comme cela est généralement ressenti), mais transgression aussi dans le discours, par la contestation qu’il exprime, l’insulte qu’il contient ou par l’exposition de soi au-delà de ce que tolèrent les normes sociales. Ainsi dans ces graffitis on crie son mal-être, on dit souvent ce qui ne peut être dit en face à face. Car le graffiti protège autant qu’il expose : je m’expose, je m’exprime, mais je ne dis pas qui je suis." Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=8881 contenu dans Graffiti 1: Articles de fond sur le graffiti [farde] Graffitis - le "cadre" du photographe [article] [texte imprimé] / Gustave Deghilage . - [S.l.] : Revues.org, 2015. Catégories : A:Analyse du graffiti P:Photographie Résumé : "Les graffitis sont fascinants, ne trouvez-vous pas ? Ils sont la voix silencieuse de ceux qui pensent n’avoir que les murs de nos villes pour tenter d’exister, pour exprimer leurs doutes, leur colère ou leur révolte, la tendresse, l’amour, mais aussi la haine de l’autre ou de soi-même, voire de la société dans laquelle ils vivent et qu’ils considèrent parfois comme un système hostile qui ne leur laisse qu’une place congrue. Or écrire sur un mur n’est jamais anodin. C’est d’abord une transgression : transgression de la propriété privée ou de l’espace public que l’on « souille » (comme cela est généralement ressenti), mais transgression aussi dans le discours, par la contestation qu’il exprime, l’insulte qu’il contient ou par l’exposition de soi au-delà de ce que tolèrent les normes sociales. Ainsi dans ces graffitis on crie son mal-être, on dit souvent ce qui ne peut être dit en face à face. Car le graffiti protège autant qu’il expose : je m’expose, je m’exprime, mais je ne dis pas qui je suis." Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=8881

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Support	Localisation	Section	Disponibilité	Catalogue Biblio Saint-Gilles
Article	Centre de doc.	Fardes	Exclu du prêt

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