| Titre : | "Slame ta gueule, critique d'une forme aux limites du racolage" [article] | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | K.May Leroy | | Année de publication : | 21/09/2008 | | Catégories : | S:Slam
| | Résumé : | C'est la faute de Jacques Desmarais et Nina
Louve si je me suis lancé dans la poursuite
du parfait slam de poésie. Me narguant
depuis la métropole, ils assistaient aux slams au
Quai des Brumes, puis Ô Patro Vys. Quant à moi,
j'ai découvert le slam sur YouTube, puis j'ai parti-
cipé à mes premières soirées de slam poésie en no-
vembre 2007.
Pour tenter de comprendre ce qu'est un slam de
poésie, donnons-en quelques définitions possibles
pour essayer de cerner la bête médiatique qu'elle
est devenue. Un slam de poésie se veut une com-
pétition poétique où chaque poète lit, déclame,
chante, crie, hurle un texte original, dont il est l'au-
teur, en trois minutes, top chrono. Les slameurs
slament leur texte, sans déco, sans costume, rien,
niet, nada : le texte, la bouche, la langue sont les
seuls artisans de cette forme. On n'y tape pas du
pied, on n'y fait pas de pirouette, on donne la
parole à la poésie, en principe.
| | Permalink : | http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/
index.php?lvl=notice_display&id=5509 |
"Slame ta gueule, critique d'une forme aux limites du racolage" [article] [texte imprimé] / K.May Leroy . - 21/09/2008. | Catégories : | S:Slam
| | Résumé : | C'est la faute de Jacques Desmarais et Nina
Louve si je me suis lancé dans la poursuite
du parfait slam de poésie. Me narguant
depuis la métropole, ils assistaient aux slams au
Quai des Brumes, puis Ô Patro Vys. Quant à moi,
j'ai découvert le slam sur YouTube, puis j'ai parti-
cipé à mes premières soirées de slam poésie en no-
vembre 2007.
Pour tenter de comprendre ce qu'est un slam de
poésie, donnons-en quelques définitions possibles
pour essayer de cerner la bête médiatique qu'elle
est devenue. Un slam de poésie se veut une com-
pétition poétique où chaque poète lit, déclame,
chante, crie, hurle un texte original, dont il est l'au-
teur, en trois minutes, top chrono. Les slameurs
slament leur texte, sans déco, sans costume, rien,
niet, nada : le texte, la bouche, la langue sont les
seuls artisans de cette forme. On n'y tape pas du
pied, on n'y fait pas de pirouette, on donne la
parole à la poésie, en principe.
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"Slame ta gueule, critique d'une forme aux limites du racolage" [article] / 21/09/2008 
