Titre : | Vald - Une éthique adéquate [quand j'entends le mot culture] [article] | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Vulture | Editeur : | lundi.am | Année de publication : | 10/10/2016 | Catégories : | A:Analyse de rappeurs A:Analyse de textes V:Vald (rappeur)
| Résumé : | "Il a été relevé maintes fois que les meilleurs mots d’ordre du mouvement du printemps venaient du rap français des deux dernières années. Le langage « vulgaire » du rap a fini par mieux répondre au malaise de notre époque que les discours et slogans politiques. C’est le signe que cette musique, qui a toujours prétendu partir de la vie quotidienne, se situe sur un terrain délaissé par la raison politique : celui de l’éthique. Comment vivre, comment parler, comment s’habiller, qu’est-ce qu’on aime, qu’est-ce qu’on déteste, qu’est-ce qui est stylé, qu’est-ce qui ne l’est pas, qu’est-ce qui est insultant, qu’est-ce qui est flatteur, etc. Si on peut aimer Mozart sans avoir le moindre avis sur la manière dont il vivait, aimer un rappeur signifie toujours plus qu’aimer une « musique » : il s’agit aussi d’aimer un personnage, sa façon de vivre, sa manière d’être, bref, son éthique. Les fans de PNL aiment leur éthique de la force désespérée et de la loyauté QLF, les fans de Booba aiment son éthique du scandale mythomane et de la suprématie OKLM, les fans de Niska aiment son éthique de charognard, et ainsi de suite.
Cette semaine, lundimatin a voulu faire le portrait éthique de VALD, le rappeur déconcertant d’Aulnay-sous-Bois, qui, depuis le buzz de son clip Bonjour, s’impose dans le rap game en faisant fi de ses codes. Il est l’auteur d’un double EP intitulé NQNT (pour Ni Queue Ni Tête) et son prochain album, Agartha, est attendu pour 2016." | Permalink : | http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/
index.php?lvl=notice_display&id=8771 |
Vald - Une éthique adéquate [quand j'entends le mot culture] [article] [texte imprimé] / Vulture . - [S.l.] : lundi.am, 10/10/2016. Catégories : | A:Analyse de rappeurs A:Analyse de textes V:Vald (rappeur)
| Résumé : | "Il a été relevé maintes fois que les meilleurs mots d’ordre du mouvement du printemps venaient du rap français des deux dernières années. Le langage « vulgaire » du rap a fini par mieux répondre au malaise de notre époque que les discours et slogans politiques. C’est le signe que cette musique, qui a toujours prétendu partir de la vie quotidienne, se situe sur un terrain délaissé par la raison politique : celui de l’éthique. Comment vivre, comment parler, comment s’habiller, qu’est-ce qu’on aime, qu’est-ce qu’on déteste, qu’est-ce qui est stylé, qu’est-ce qui ne l’est pas, qu’est-ce qui est insultant, qu’est-ce qui est flatteur, etc. Si on peut aimer Mozart sans avoir le moindre avis sur la manière dont il vivait, aimer un rappeur signifie toujours plus qu’aimer une « musique » : il s’agit aussi d’aimer un personnage, sa façon de vivre, sa manière d’être, bref, son éthique. Les fans de PNL aiment leur éthique de la force désespérée et de la loyauté QLF, les fans de Booba aiment son éthique du scandale mythomane et de la suprématie OKLM, les fans de Niska aiment son éthique de charognard, et ainsi de suite.
Cette semaine, lundimatin a voulu faire le portrait éthique de VALD, le rappeur déconcertant d’Aulnay-sous-Bois, qui, depuis le buzz de son clip Bonjour, s’impose dans le rap game en faisant fi de ses codes. Il est l’auteur d’un double EP intitulé NQNT (pour Ni Queue Ni Tête) et son prochain album, Agartha, est attendu pour 2016." | Permalink : | http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/
index.php?lvl=notice_display&id=8771 |
|