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La problématique du "graffitisme" [mémoire] / Estelle Delbart / Louvain-La-Neuve [Belgique] : Université catholique de Louvain-La-Neuve (2020)
Titre : La problématique du "graffitisme" [mémoire] : Dispositifs locaux et résistances. Le cas de la ville de Namur Type de document : texte imprimé Auteurs : Estelle Delbart Editeur : Louvain-La-Neuve [Belgique] : Université catholique de Louvain-La-Neuve Année de publication : 2020 Importance : 101 p. Langues : Français Langues originales : Français Catégories : A:Analyse du graffiti
C:Corps
G:Genre
G:Graffiti
G:Graffiti (Belgique)
H:Histoire du graffiti
N:Namur
P:Politique culturelle
P:Politique de la ville
S:socio-politique
S:Sociologie du graffiti
S:Sociologie du hip-hop
S:Sociologie du street artRésumé : Quiconque s’est déjà baladé en ville, à pied, à vélo ou en voiture, a déjà aperçu des « tags » et des « graffitis » revêtir l’espace urbain de manière omniprésente. En effet, ces écritures, gravures et peintures font partie intégrante de la culture citadine d’aujourd’hui. Si quelques adolescents utilisent leur corps pour laisser des traces en se faisant des tatouages, des piercings, voire des scarifications, certains laissent d’autres genres de traces sur le mobilier urbain. A cet effet, il a été reconnu une certaine correspondance dans la finalité des marquages corporels que font davantage les filles et celle des marquages sur les murs que font davantage les garçons. Cela pourrait être expliqué par le fait que dans notre société occidentale, chez les filles, c’est le corps qui est mis en avant, alors que chez les garçons, on met en avant le fait d’agir.
Ces inscriptions et dessins urbains souvent réalisés sur des propriétés publiques ou privées ne font pas toujours l’unanimité : tantôt perçus comme de l’art urbain, une manière de s’exprimer aux yeux de tous, et tantôt perçus comme une forme de pollution, du vandalisme, une agression visuelle, ou encore une atteinte aux droits de tiers. Selon certains, cela peut également traduire un ordre social déclinant, voire un ordre moral en danger. Enfin, d’autres peuvent aussi retrouver de la violence urbaine dans cette pratique souvent énigmatique pour le profane.
Ce phénomène réalisé sur tout endroit ouvert à la vue du public est parfois considéré comme persistant, voire irrémédiable. C’est pourquoi, au travers de ce mémoire de fin d’études qui bouclera ces années de master en criminologie, nous allons tenter de comprendre comment les autorités qui partagent la responsabilité de ce phénomène qui peut être vu comme un problème, se représentent la pratique du graffitisme et les dispositifs qu’elles mettent en place pour contrer ces pratiques. In fine, cette recherche tentera de comprendre quelles sont les résistances que les graffeurs installent, ou non, face à cela. Vivant près de la ville, ce phénomène que je peux apercevoir depuis mon enfance m’a toujours intriguée. J’ai donc choisi le thème des « tags en milieu urbain » pour, d’une part, satisfaire ma curiosité personnelle, comprendre qui sont les graffeurs et surtout quelles sont les raisons de leur passage à l’acte. D’autre part, au fil des années, il était devenu flagrant que le phénomène du « graffitisme » était en train de muter pour s’associer à de l’art. Les fresques artistiques réalisées grâce aux mêmes techniques que le graffiti vandale se multipliaient et se multiplient encore aujourd’hui, que ce soit dans ma ville natale, dans la capitale, ou dans de nombreuses villes que j’ai pu visiter lors de voyages touristiques. Ces voyages m’ont également permis de remarquer que ce phénomène évoluait différemment d’un pays à l’autre, et même d’une ville à l’autre. J’ai donc choisi ce thème par intérêt pour celui-ci, parce que ce phénomène continue de se développer et constitue un réel sujet d’actualité.En ligne : http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:26819 Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9307 La problématique du "graffitisme" [mémoire] : Dispositifs locaux et résistances. Le cas de la ville de Namur [texte imprimé] / Estelle Delbart . - Louvain-La-Neuve (Collège J. Leclercq - n°4, Place Montesquieu, L2.05.01, 1348, Belgique) : Université catholique de Louvain-La-Neuve, 2020 . - 101 p.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : A:Analyse du graffiti
C:Corps
G:Genre
G:Graffiti
G:Graffiti (Belgique)
H:Histoire du graffiti
N:Namur
P:Politique culturelle
P:Politique de la ville
S:socio-politique
S:Sociologie du graffiti
S:Sociologie du hip-hop
S:Sociologie du street artRésumé : Quiconque s’est déjà baladé en ville, à pied, à vélo ou en voiture, a déjà aperçu des « tags » et des « graffitis » revêtir l’espace urbain de manière omniprésente. En effet, ces écritures, gravures et peintures font partie intégrante de la culture citadine d’aujourd’hui. Si quelques adolescents utilisent leur corps pour laisser des traces en se faisant des tatouages, des piercings, voire des scarifications, certains laissent d’autres genres de traces sur le mobilier urbain. A cet effet, il a été reconnu une certaine correspondance dans la finalité des marquages corporels que font davantage les filles et celle des marquages sur les murs que font davantage les garçons. Cela pourrait être expliqué par le fait que dans notre société occidentale, chez les filles, c’est le corps qui est mis en avant, alors que chez les garçons, on met en avant le fait d’agir.
Ces inscriptions et dessins urbains souvent réalisés sur des propriétés publiques ou privées ne font pas toujours l’unanimité : tantôt perçus comme de l’art urbain, une manière de s’exprimer aux yeux de tous, et tantôt perçus comme une forme de pollution, du vandalisme, une agression visuelle, ou encore une atteinte aux droits de tiers. Selon certains, cela peut également traduire un ordre social déclinant, voire un ordre moral en danger. Enfin, d’autres peuvent aussi retrouver de la violence urbaine dans cette pratique souvent énigmatique pour le profane.
Ce phénomène réalisé sur tout endroit ouvert à la vue du public est parfois considéré comme persistant, voire irrémédiable. C’est pourquoi, au travers de ce mémoire de fin d’études qui bouclera ces années de master en criminologie, nous allons tenter de comprendre comment les autorités qui partagent la responsabilité de ce phénomène qui peut être vu comme un problème, se représentent la pratique du graffitisme et les dispositifs qu’elles mettent en place pour contrer ces pratiques. In fine, cette recherche tentera de comprendre quelles sont les résistances que les graffeurs installent, ou non, face à cela. Vivant près de la ville, ce phénomène que je peux apercevoir depuis mon enfance m’a toujours intriguée. J’ai donc choisi le thème des « tags en milieu urbain » pour, d’une part, satisfaire ma curiosité personnelle, comprendre qui sont les graffeurs et surtout quelles sont les raisons de leur passage à l’acte. D’autre part, au fil des années, il était devenu flagrant que le phénomène du « graffitisme » était en train de muter pour s’associer à de l’art. Les fresques artistiques réalisées grâce aux mêmes techniques que le graffiti vandale se multipliaient et se multiplient encore aujourd’hui, que ce soit dans ma ville natale, dans la capitale, ou dans de nombreuses villes que j’ai pu visiter lors de voyages touristiques. Ces voyages m’ont également permis de remarquer que ce phénomène évoluait différemment d’un pays à l’autre, et même d’une ville à l’autre. J’ai donc choisi ce thème par intérêt pour celui-ci, parce que ce phénomène continue de se développer et constitue un réel sujet d’actualité.En ligne : http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:26819 Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9307 Exemplaires
Support Localisation Section Disponibilité Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Mémoires et dossiers Exclu du prêt Le street art comme outil fédérateur des opérateurs d’une ville et de sa redynamisation [mémoire] / Célia Cosseddu / Louvain-La-Neuve [Belgique] : Université catholique de Louvain-La-Neuve (2017)
Titre : Le street art comme outil fédérateur des opérateurs d’une ville et de sa redynamisation [mémoire] : Le cas du festival Asphalte à Charleroi Type de document : texte imprimé Auteurs : Célia Cosseddu Editeur : Louvain-La-Neuve [Belgique] : Université catholique de Louvain-La-Neuve Année de publication : 2017 Importance : 45 p. Langues : Français Langues originales : Français Catégories : C:Charleroi
G:Graffiti
H:Histoire du graffiti
H:Histoire du hip-hop
P:Politique culturelle
P:Politique de la ville
S:socio-politique
S:Sociologie
S:Sociologie du street art
S:Street artRésumé : Le street art est une forme artistique dont l’évolution suscite l’intérêt de plus en plus de chercheurs au fils des ans. A l’instar des grandes vedettes qui ont commencé en performant « dans leur garage », le street art, d’origine précaire, est apparu dans la rue, à New York, dans les années ‘70. C’est dans un contexte particulièrement dangereux et inégalitaire qu’un mouvement de non-violence émerge, le hip-hop. Au sein de cette contre-culture a surgi l’idée de dessiner, d’écrire sur les murs en signe de contestation silencieuse. Par la suite, bien loin du tag primaire, le street art a évolué vers un véritable mode d'expression artistique, utilisant de nombreuses techniques dans le but de réaliser des fresques devenant parfois célèbres. Dans le cadre de ce mémoire, cette évolution de la pratique sera abordée, puisque le street art, d’origine contestataire, s’est finalement retrouvé intégré dans les réseaux professionnels traditionnels, qui le rejetaient et inversement jusque là . Sans vouloir entrer dans un énième débat sur la problématique de récupération du street art par ces institutions traditionnelles, ce mémoire abordera des questions plus spécifiques sur un cas pratique carolo, le festival Asphalte. La ville de Charleroi connaît, depuis de nombreuses années, les tags et graffitis sur les rues de son centre et de sa périphérie immédiate. Cette ancienne ville industrielle offre aux street artistes un paysage plutôt étonnant et susceptible d’accroître leur inspiration. En ligne : https://dial.uclouvain.be/downloader/downloader.php?pid=thesis%3A11184&datastrea [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9305 Le street art comme outil fédérateur des opérateurs d’une ville et de sa redynamisation [mémoire] : Le cas du festival Asphalte à Charleroi [texte imprimé] / Célia Cosseddu . - Louvain-La-Neuve (Collège J. Leclercq - n°4, Place Montesquieu, L2.05.01, 1348, Belgique) : Université catholique de Louvain-La-Neuve, 2017 . - 45 p.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : C:Charleroi
G:Graffiti
H:Histoire du graffiti
H:Histoire du hip-hop
P:Politique culturelle
P:Politique de la ville
S:socio-politique
S:Sociologie
S:Sociologie du street art
S:Street artRésumé : Le street art est une forme artistique dont l’évolution suscite l’intérêt de plus en plus de chercheurs au fils des ans. A l’instar des grandes vedettes qui ont commencé en performant « dans leur garage », le street art, d’origine précaire, est apparu dans la rue, à New York, dans les années ‘70. C’est dans un contexte particulièrement dangereux et inégalitaire qu’un mouvement de non-violence émerge, le hip-hop. Au sein de cette contre-culture a surgi l’idée de dessiner, d’écrire sur les murs en signe de contestation silencieuse. Par la suite, bien loin du tag primaire, le street art a évolué vers un véritable mode d'expression artistique, utilisant de nombreuses techniques dans le but de réaliser des fresques devenant parfois célèbres. Dans le cadre de ce mémoire, cette évolution de la pratique sera abordée, puisque le street art, d’origine contestataire, s’est finalement retrouvé intégré dans les réseaux professionnels traditionnels, qui le rejetaient et inversement jusque là . Sans vouloir entrer dans un énième débat sur la problématique de récupération du street art par ces institutions traditionnelles, ce mémoire abordera des questions plus spécifiques sur un cas pratique carolo, le festival Asphalte. La ville de Charleroi connaît, depuis de nombreuses années, les tags et graffitis sur les rues de son centre et de sa périphérie immédiate. Cette ancienne ville industrielle offre aux street artistes un paysage plutôt étonnant et susceptible d’accroître leur inspiration. En ligne : https://dial.uclouvain.be/downloader/downloader.php?pid=thesis%3A11184&datastrea [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9305 Exemplaires
Support Localisation Section Disponibilité Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Mémoires et dossiers Exclu du prêt Le street art a-t-il toujours/ n'a-t-il jamais existé ? [Article] / Christian Gerini / narratologie.revues.org (02/10/2016)
Titre : Le street art a-t-il toujours/ n'a-t-il jamais existé ? [Article] Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Gerini Editeur : narratologie.revues.org Année de publication : 02/10/2016 Catégories : A:Art
S:Sociologie du street artRésumé : "De?finir le street art est aujourd’hui une question tre?s complexe car, pour reprendre les mots de Christophe Genin, « la situation est confuse1 ».
Elle l’est davantage encore depuis l’Internet et depuis que le marche? de l’art et les institutions promeuvent des artistes et les e?le?vent au rang de ve?ritables stars (cf. Banksy, pour citer l’un des plus connus), organisent des salons et autres happenings (comme par exemple la gigantesque biennale Urban Art dans l’usine-muse?e de Volklingen en Allemagne en 2015), installent des « galeries » a? ciel ouvert (a? Lisbonne, Berlin, Paris, Barcelone ou Marseille, par exemple), ou encore passent des commandes monumentales pour ce que d’aucuns conside?rent comme le prolongement du muralisme."Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=8141 Le street art a-t-il toujours/ n'a-t-il jamais existé ? [Article] [texte imprimé] / Christian Gerini . - [S.l.] : narratologie.revues.org, 02/10/2016.
Catégories : A:Art
S:Sociologie du street artRésumé : "De?finir le street art est aujourd’hui une question tre?s complexe car, pour reprendre les mots de Christophe Genin, « la situation est confuse1 ».
Elle l’est davantage encore depuis l’Internet et depuis que le marche? de l’art et les institutions promeuvent des artistes et les e?le?vent au rang de ve?ritables stars (cf. Banksy, pour citer l’un des plus connus), organisent des salons et autres happenings (comme par exemple la gigantesque biennale Urban Art dans l’usine-muse?e de Volklingen en Allemagne en 2015), installent des « galeries » a? ciel ouvert (a? Lisbonne, Berlin, Paris, Barcelone ou Marseille, par exemple), ou encore passent des commandes monumentales pour ce que d’aucuns conside?rent comme le prolongement du muralisme."Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=8141 Exemplaires
Support Localisation Section Disponibilité Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Fardes Exclu du prêt Street art [livre] / Cedar Lewisohn / Tate Publishing (2008)
Titre : Street art [livre] Type de document : texte imprimé Auteurs : Cedar Lewisohn Editeur : Tate Publishing Année de publication : 2008 Importance : 160 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-1-85437-875-0 Langues : Anglais Catégories : B:Banksy (street artiste)
B:Barry McGee (graffeur)
B:Blek Le Rat (street artiste)
B:Blu (street artiste)
D:D-Face (street artiste)
D:Dan Witz (street artiste)
E:Eine (street artiste)
E:Ernest Pignon-Ernest (street artiste)
F:Faile (street artistes)
F:Futura 2000 (graffeur)
G:Graffiti
G:Graffiti (Brésil)
H:Histoire du graffiti
J:Jean-Michel Basquiat (artiste peintre)
J:Jenny Holzer (street artiste)
J:John Fekner (street artiste)
J:JR (street artiste)
J:Judith Supine (street artiste)
K:Kaws (street artiste)
K:Keith Haring (artiste)
M:Miss Van (street artiste)
O:Obey (street artiste)
P:Publicité
S:Sociologie du graffiti
S:Sociologie du street art
S:Space Invader (street artiste)
S:Street art
S:Street art (Brésil)
S:Swoon (street artiste)
T:Tags
T:The Wooster Collective (street artistes)Résumé : Cedar Lewisohn a réuni dans un seul et même ouvrage cette révolution visuelle globalement acceptée en tant que Street Art. Depuis les peintures murales des grottes préhistoriques jusqu’aux scènes bouillonnantes d’aujourd’hui à Londres, Madrid et Sao Paulo, via les photographies de Brassaï des années 20 et les créations des Basquiat et Keith Haring dans le New York des 80’s.
Avec un préface d’Henry Chalfant, grand maître en la matière, le titre contient également des interviews de Lady Pink, Lee Quinones, Blek le Rat, Goldie, Mode 2, Barry McGee (Twist), Shephard Fairey (Obey), Futura 2000, Malcolm McClaren et Os Gemeos.
De quoi percer le mystère entourant ces productions sur les murs des grandes villes du monde.Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=2546 Street art [livre] [texte imprimé] / Cedar Lewisohn . - [S.l.] : Tate Publishing, 2008 . - 160 p.
ISBN : 978-1-85437-875-0
Langues : AnglaisExemplaires
Support Localisation Section Disponibilité Catalogue Biblio Saint-Gilles Livre Centre de doc. Livres Exclu du prêt Street art: mode d'emploi [livre] / Jérôme Catz / Flammarion (2013)
Titre : Street art: mode d'emploi [livre] Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérôme Catz Editeur : Flammarion Année de publication : 2013 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-08-129903-0 Catégories : G:Graffiti
G:Graffiti (Afrique)
H:Histoire du graffiti
H:Histoire du street art
S:Sociologie du street art
S:Street art
S:Street art (monde)
T:Techniques du graffiti
T:Techniques du street artRésumé :
Vous qui entrez, laissez toute espérance... La sentence mythique gravée sur la porte de l'Enfer dans La Divine Comédie de Dante pourrait être un avertissement approprié au milieu du street art... qui fait désormais régner sa loi !
Je me souviens, jeune adolescent être resté bouche bée devant une immense fresque de Bragon the Bat sur un mur des Galeries Lafayette à Grenoble, vers 1985, et quelques jours plus tard, avoir ressent' une profonde tristesse en découvrant un rectangle couleur crème à la place de ce qui, pour moi, était sans nul doute une «oeuvre». Quelques années plus tard je participais à des expéditions nocturnes de graffiti et de tag en tant qu'observateur/chauffeur/archiviste. J'avais persuadé mes parents de laisser mes copains repeindre entièrement le Combi Volkswagen familial. Une passion naissante, un environnement excitant une pratique amateur qui m'a donné le goût de l'aventure. Plus tard, en devenant snow-boarder professionnel, j'ai enchaîné les voyages, organisant des expéditions et prenant l'initiative de l'exploration. Rien ne me faisait davantage plaisir que de trouver une nouvelle destination encore inconnue, delà faire découvrir et de partager l'ivresse de ces moments. Ce type de carrière étant aussi bref qu'intense, ou bout de dix années de tours du monde à répétition, je pose à nouveau mes bagages dans cette ville natale de Grenoble que j'adore.
Fin d'une vie, début d'une autre : en 2003, je décide d'ouvrir un espace culturel associatif dans le but de faire découvrir les plasticiens de la board culture, principalement associés au monde du skate. Or, les artistes qui opèrent dans ce domaine font le lien avec le street art depuis les premières créations de Craig Stecyk III, sur la côte Ouest américaine. Très au fait des dessins qui décorent les snowboards et les skates, je saisis immédiatement la parenté qui existe entre ces deux mondes. Je plonge tête baissée, deviens commissaire d'exposition et organise une dizaine d'accrochages par an pour montrer des travaux réalisés dons chacun de ces univers. Je rencontre alors un grand nombre d'intervenants, tous plus ou moins liés par un même réseau, une même passion, un même sens de l'engagement Une actualité en appelant une autre, j'écume les blogs spécialisés, traque les nouveautés, noue des amitiés avec de nombreux artistes, bref ! je rejoins chaque jour un peu plus cette tribu ultra-créative...
Que ce soit à travers l'humour impitoyable de Banksy, les films d'animation de Blu ou les fresques qui, toujours plus monumentales, arrivent à investir des surfaces énormes, la diversité des propositions paraît illimitée. Chaque écriture s'avère singulière et me rend impatient de connaître l'évolution de l'artiste et bien sûr, d'en découvrir d'outrés. Mélange d'engagement physique et idéologique, de prouesse technique et d'expression spontanée, tout s'accorde et fait sens. Pour moi, pas de doute : nous sommes face à l'un des plus grands mouvements artistiques n'ayant jamais existé. Par sa force, sa capacité à se renouveler en permanence et par son expansion géographique. Chapeau bas ! Car l'exercice exige un investissement un courage et une énergie hors norme. Une vraie révolution, qui, j'en suis sûr, n'en est qu'à ses débuts ! Riche et mouvant au point qu'il est impossible d'imaginer le circonscrire totalement le street art est partout et les yeux de tous le contemplent Du nord ou sud, d'est en ouest il n'est plus possible d'y échapper, et c'est tant mieux. En y repensant c'est aussi avec le temps, tout simplement que mon éducation s'est faite. Même si mon regard sur le street art est aujourd'hui plus aiguisé que celui du simple passant j'aime le voir, comme tout le monde, par surprise, au détour d'une rue. Comme les enfants marchant le nez rivé au sol, cherchant le moindre objet à ramasser, je scrute l'inattendu sur les murs, du plus bas au plus haut Je ne suis pas seul... Tous ceux qui s'y intéressent un peu gardent en mémoire ce plaisir de la «découverte» d'une nouvelle pièce. Je préfère l'agression visuelle franche d'un énorme tag réalisé à l'extincteur sur un pignon d'immeuble au logo lumineux d'une grande chaîne de fast-food, ou d'une affiche 4 x 3 vantant je ne sais quel produit.
Véritable initiation à l'art au quotidien, les oeuvres ainsi exhibées augmentent sans cesse. Les références à l'histoire de l'art se multiplient les auteurs gagnent en reconnaissance et la rue devient un excellent lieu de communication. Chaque jour, de nouvelles personnes investissent la cité avec une conviction et une vision qui relèvent autant delà stratégie que de la performance. Difficile de toute façon de comprendre les motivations profondes de ceux qui choisissent de s'exprimer dehors. Mais regarder, c'est comme goûter : l'oeil s'habitue, s'affine et progresse en analyse. Nouveau, banal, intéressant nul, génial, autant d'adjectifs pour aborder les propositions qui fleurissent chaque jour. Certains ont besoin de leurs trois cafés quotidiens, moi de mes trois nouvelles oeuvres, et si la rue ne me satisfait pas, Internet m'informe des actions les plus folles et les plus lointaines... Une chasse au trésor planétaire !
La vraie gagnante est la rue, cet espace public par excellence, qui se met à revivre, à se ré-humaniser, à parler de nouveau. Tout comme les artistes, qui ne peuvent espérer meilleur espace d'exposition, ouvert 24h/24, 7j/7. Le résultat ? Exciter plus encore notre curiosité... Vous savez, ce vilain défaut !Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=5684 Street art: mode d'emploi [livre] [texte imprimé] / Jérôme Catz . - [S.l.] : Flammarion, 2013.
ISBN : 978-2-08-129903-0
Catégories : G:Graffiti
G:Graffiti (Afrique)
H:Histoire du graffiti
H:Histoire du street art
S:Sociologie du street art
S:Street art
S:Street art (monde)
T:Techniques du graffiti
T:Techniques du street artRésumé :
Vous qui entrez, laissez toute espérance... La sentence mythique gravée sur la porte de l'Enfer dans La Divine Comédie de Dante pourrait être un avertissement approprié au milieu du street art... qui fait désormais régner sa loi !
Je me souviens, jeune adolescent être resté bouche bée devant une immense fresque de Bragon the Bat sur un mur des Galeries Lafayette à Grenoble, vers 1985, et quelques jours plus tard, avoir ressent' une profonde tristesse en découvrant un rectangle couleur crème à la place de ce qui, pour moi, était sans nul doute une «oeuvre». Quelques années plus tard je participais à des expéditions nocturnes de graffiti et de tag en tant qu'observateur/chauffeur/archiviste. J'avais persuadé mes parents de laisser mes copains repeindre entièrement le Combi Volkswagen familial. Une passion naissante, un environnement excitant une pratique amateur qui m'a donné le goût de l'aventure. Plus tard, en devenant snow-boarder professionnel, j'ai enchaîné les voyages, organisant des expéditions et prenant l'initiative de l'exploration. Rien ne me faisait davantage plaisir que de trouver une nouvelle destination encore inconnue, delà faire découvrir et de partager l'ivresse de ces moments. Ce type de carrière étant aussi bref qu'intense, ou bout de dix années de tours du monde à répétition, je pose à nouveau mes bagages dans cette ville natale de Grenoble que j'adore.
Fin d'une vie, début d'une autre : en 2003, je décide d'ouvrir un espace culturel associatif dans le but de faire découvrir les plasticiens de la board culture, principalement associés au monde du skate. Or, les artistes qui opèrent dans ce domaine font le lien avec le street art depuis les premières créations de Craig Stecyk III, sur la côte Ouest américaine. Très au fait des dessins qui décorent les snowboards et les skates, je saisis immédiatement la parenté qui existe entre ces deux mondes. Je plonge tête baissée, deviens commissaire d'exposition et organise une dizaine d'accrochages par an pour montrer des travaux réalisés dons chacun de ces univers. Je rencontre alors un grand nombre d'intervenants, tous plus ou moins liés par un même réseau, une même passion, un même sens de l'engagement Une actualité en appelant une autre, j'écume les blogs spécialisés, traque les nouveautés, noue des amitiés avec de nombreux artistes, bref ! je rejoins chaque jour un peu plus cette tribu ultra-créative...
Que ce soit à travers l'humour impitoyable de Banksy, les films d'animation de Blu ou les fresques qui, toujours plus monumentales, arrivent à investir des surfaces énormes, la diversité des propositions paraît illimitée. Chaque écriture s'avère singulière et me rend impatient de connaître l'évolution de l'artiste et bien sûr, d'en découvrir d'outrés. Mélange d'engagement physique et idéologique, de prouesse technique et d'expression spontanée, tout s'accorde et fait sens. Pour moi, pas de doute : nous sommes face à l'un des plus grands mouvements artistiques n'ayant jamais existé. Par sa force, sa capacité à se renouveler en permanence et par son expansion géographique. Chapeau bas ! Car l'exercice exige un investissement un courage et une énergie hors norme. Une vraie révolution, qui, j'en suis sûr, n'en est qu'à ses débuts ! Riche et mouvant au point qu'il est impossible d'imaginer le circonscrire totalement le street art est partout et les yeux de tous le contemplent Du nord ou sud, d'est en ouest il n'est plus possible d'y échapper, et c'est tant mieux. En y repensant c'est aussi avec le temps, tout simplement que mon éducation s'est faite. Même si mon regard sur le street art est aujourd'hui plus aiguisé que celui du simple passant j'aime le voir, comme tout le monde, par surprise, au détour d'une rue. Comme les enfants marchant le nez rivé au sol, cherchant le moindre objet à ramasser, je scrute l'inattendu sur les murs, du plus bas au plus haut Je ne suis pas seul... Tous ceux qui s'y intéressent un peu gardent en mémoire ce plaisir de la «découverte» d'une nouvelle pièce. Je préfère l'agression visuelle franche d'un énorme tag réalisé à l'extincteur sur un pignon d'immeuble au logo lumineux d'une grande chaîne de fast-food, ou d'une affiche 4 x 3 vantant je ne sais quel produit.
Véritable initiation à l'art au quotidien, les oeuvres ainsi exhibées augmentent sans cesse. Les références à l'histoire de l'art se multiplient les auteurs gagnent en reconnaissance et la rue devient un excellent lieu de communication. Chaque jour, de nouvelles personnes investissent la cité avec une conviction et une vision qui relèvent autant delà stratégie que de la performance. Difficile de toute façon de comprendre les motivations profondes de ceux qui choisissent de s'exprimer dehors. Mais regarder, c'est comme goûter : l'oeil s'habitue, s'affine et progresse en analyse. Nouveau, banal, intéressant nul, génial, autant d'adjectifs pour aborder les propositions qui fleurissent chaque jour. Certains ont besoin de leurs trois cafés quotidiens, moi de mes trois nouvelles oeuvres, et si la rue ne me satisfait pas, Internet m'informe des actions les plus folles et les plus lointaines... Une chasse au trésor planétaire !
La vraie gagnante est la rue, cet espace public par excellence, qui se met à revivre, à se ré-humaniser, à parler de nouveau. Tout comme les artistes, qui ne peuvent espérer meilleur espace d'exposition, ouvert 24h/24, 7j/7. Le résultat ? Exciter plus encore notre curiosité... Vous savez, ce vilain défaut !Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=5684 Exemplaires
Support Localisation Section Disponibilité Catalogue Biblio Saint-Gilles Livre Centre de doc. Livres Exclu du prêt Le street art au tournant [livre] / Christophe Genin / Les impressions nouvelles (2013)
PermalinkTravailler l'espace public [thèse] / Thomas Riffaud / Dunkerque Cedex 1 [France] : UNIVERSITE DU LITTORAL CÔTE D’OPALE (2017)
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