Vers une nouvelle définition du politique / Marine Kneubühler / Faculté des Sciences Sociales et Politiques de l'Université de Lausanne (2017)

Public ISBD Titre : Vers une nouvelle définition du politique : Le rap suisse romand, un média alternatif et minoritaire contribuant à l’élaboration d’un espace public oppositionnel Type de document : texte imprimé Auteurs : Marine Kneubühler, Auteur Editeur : Faculté des Sciences Sociales et Politiques de l'Université de Lausanne Année de publication : 2017 Langues : Français Catégories : P:Philosophie politique P:Politique R:Rap R:Rap (Suisse) R:Rap et philosophie S:socio-politique S:Sociologie S:Sociologie de la culture S:Sociologie de la musique S:Sociologie du hip-hop S:Sociologie du rap Résumé : S’ouvre ici une enquête qui s’intéressera à la question de la participation politique et démocratique des citoyens ainsi qu’à leur capacité à former un collectif autonome disposant de ses propres ressources critiques vis-à-vis du pouvoir par les biais des médias. Pour ce faire, je propose de déployer une démarche réflexive en interrogeant tout au long de mon travail des méthodes et outils que la sociologie de la communication et des médias a proposé jusqu’à présent. Nous démarrons cette enquête par la présentation du concept d’« espace public » dans la théorie politique habermassienne en mettant en lumière de quelle façon ce concept peut nous permettre d’envisager la question du politique. Très vite, nous serons confrontés à des restrictions et des limites qu’il s’agira de dépasser. En effet, le diagnostic sociologique contemporain est très pessimiste : les médias ne remplissent pas leur rôle de canaux de circulation du débat critique citoyen qu’ils étaient censés idéalement remplir et ne semblent pas permettre le déploiement d’un véritable collectif potentiellement agissant. Afin de ne pas en rester là, nous nous tournerons vers un média – encore non envisagé en sociologie dans cette optique – que je qualifierai d’alternatif et de minoritaire en m’appuyant sur le concept d’« espace public oppositionnel » d’O. Negt ; un auteur critique qui remet en question les fondations et la validité globale du concept dominant de J. Habermas. Le média alternatif que je soumettrai à votre lecture bienveillante et qui constituera mon terrain d’analyse sera le rap et, plus précisément, le rap suisse romand. Cette enquête se poursuivra ensuite en deux temps. Dans un premier temps, nous effectuerons un passage nécessaire par une analyse de la littérature sur le rap – qui, nous le verrons, a jusqu’alors totalement négligé la présence du rap en Suisse romande – en cherchant chez les différents auteurs des traces de cette potentialité collective et politique aussi bien au niveau du support musical du rap que de son discours. Dégager les approches et les limites de cette littérature nous autorisera à mettre en valeur, par contraste, les apports de ma démarche se fondant sur un point de vue communicationnel. Dans un second temps, nous verrons comment j’ai constitué un corpus d’analyse de textes ayant pour objectif de saisir les rappeurs littéralement dans une « opposition » au sein de laquelle nous pouvons imaginer l’activation d’une volonté citoyenne de « faire corps » pour agir. Entrons donc à proprement parler dans cette enquête à la recherche d’un collectif dont la potentialité politique reste, bien entendu, à prouver. Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9499 Vers une nouvelle définition du politique : Le rap suisse romand, un média alternatif et minoritaire contribuant à l’élaboration d’un espace public oppositionnel [texte imprimé] / Marine Kneubühler, Auteur . - [S.l.] : Faculté des Sciences Sociales et Politiques de l'Université de Lausanne, 2017. Langues : Français Catégories : P:Philosophie politique P:Politique R:Rap R:Rap (Suisse) R:Rap et philosophie S:socio-politique S:Sociologie S:Sociologie de la culture S:Sociologie de la musique S:Sociologie du hip-hop S:Sociologie du rap Résumé : S’ouvre ici une enquête qui s’intéressera à la question de la participation politique et démocratique des citoyens ainsi qu’à leur capacité à former un collectif autonome disposant de ses propres ressources critiques vis-à-vis du pouvoir par les biais des médias. Pour ce faire, je propose de déployer une démarche réflexive en interrogeant tout au long de mon travail des méthodes et outils que la sociologie de la communication et des médias a proposé jusqu’à présent. Nous démarrons cette enquête par la présentation du concept d’« espace public » dans la théorie politique habermassienne en mettant en lumière de quelle façon ce concept peut nous permettre d’envisager la question du politique. Très vite, nous serons confrontés à des restrictions et des limites qu’il s’agira de dépasser. En effet, le diagnostic sociologique contemporain est très pessimiste : les médias ne remplissent pas leur rôle de canaux de circulation du débat critique citoyen qu’ils étaient censés idéalement remplir et ne semblent pas permettre le déploiement d’un véritable collectif potentiellement agissant. Afin de ne pas en rester là, nous nous tournerons vers un média – encore non envisagé en sociologie dans cette optique – que je qualifierai d’alternatif et de minoritaire en m’appuyant sur le concept d’« espace public oppositionnel » d’O. Negt ; un auteur critique qui remet en question les fondations et la validité globale du concept dominant de J. Habermas. Le média alternatif que je soumettrai à votre lecture bienveillante et qui constituera mon terrain d’analyse sera le rap et, plus précisément, le rap suisse romand. Cette enquête se poursuivra ensuite en deux temps. Dans un premier temps, nous effectuerons un passage nécessaire par une analyse de la littérature sur le rap – qui, nous le verrons, a jusqu’alors totalement négligé la présence du rap en Suisse romande – en cherchant chez les différents auteurs des traces de cette potentialité collective et politique aussi bien au niveau du support musical du rap que de son discours. Dégager les approches et les limites de cette littérature nous autorisera à mettre en valeur, par contraste, les apports de ma démarche se fondant sur un point de vue communicationnel. Dans un second temps, nous verrons comment j’ai constitué un corpus d’analyse de textes ayant pour objectif de saisir les rappeurs littéralement dans une « opposition » au sein de laquelle nous pouvons imaginer l’activation d’une volonté citoyenne de « faire corps » pour agir. Entrons donc à proprement parler dans cette enquête à la recherche d’un collectif dont la potentialité politique reste, bien entendu, à prouver. Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9499

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