Titre : | Le Street Art institutionnalisé, "enjeux et controverses" [Mémoire] | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Victoire Herchy | Editeur : | Presses Universitaires de Bruxelles | Année de publication : | août 2019 | Importance : | 152 p. | Présentation : | ill. en coul. | Catégories : | A:Analyse du graffiti G:Graffiti (Belgique) I:Institutionnalisation du graffiti P:Politique culturelle P:Politique de la ville S:Street art (Belgique)
| Résumé : | "A l'origine, l'art urbain est un mouvement artistique pratiqué illégalement, dans les espaces publics, qui enveloppe maintenant le tag, le graffiti, la peinture murale, les pochoirs, les autocollants, ... Il est principalement pratiqué dès l'adolescence d'un individu et il permet au graffeur de découvrir son identité graphique, de manifester visuellement son existence, de revendiquer sa place dans celle-ci, de se rebeller contre l'ordre établi par la société, de la provoquer et de se faire remarquer.
C'est l'interdit et l'anonymat qui exaltent les artistes appelés vandales et aujourd'hui, ce mouvement, toujours actif, dérange autant mais pousse les institutions et les Autorités publiques de Bruxelles à s'informer et se former sur cet "art", dans le but se lutter contre la propagation des tags. Grâce à leur étude et à leurs observations qui ont révélé des réalisations plus abouties techniquement, elles se sont rendues compte de l'impact positif de celles-ci; elles constatent également que les répressions (amendes, emprisonnement, ...) ne diminuent pas le nombre de graffitis. Au contraire, elles exacerbent l'engouement des tagueurs et leur envie de provoquer. Pour solutionner le problème autrement, elles offrent des murs publics, choisissent de lancer des appels à projets auprès de propriétaires privés et débloquent des fonds pour rémunérer les artistes, ce qui permettra la reconnaissance de l'art urbain et de ses pratiquants, pensent-elles."
| Permalink : | http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/
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Le Street Art institutionnalisé, "enjeux et controverses" [Mémoire] [texte imprimé] / Victoire Herchy . - [S.l.] : Presses Universitaires de Bruxelles, août 2019 . - 152 p. : ill. en coul. Catégories : | A:Analyse du graffiti G:Graffiti (Belgique) I:Institutionnalisation du graffiti P:Politique culturelle P:Politique de la ville S:Street art (Belgique)
| Résumé : | "A l'origine, l'art urbain est un mouvement artistique pratiqué illégalement, dans les espaces publics, qui enveloppe maintenant le tag, le graffiti, la peinture murale, les pochoirs, les autocollants, ... Il est principalement pratiqué dès l'adolescence d'un individu et il permet au graffeur de découvrir son identité graphique, de manifester visuellement son existence, de revendiquer sa place dans celle-ci, de se rebeller contre l'ordre établi par la société, de la provoquer et de se faire remarquer.
C'est l'interdit et l'anonymat qui exaltent les artistes appelés vandales et aujourd'hui, ce mouvement, toujours actif, dérange autant mais pousse les institutions et les Autorités publiques de Bruxelles à s'informer et se former sur cet "art", dans le but se lutter contre la propagation des tags. Grâce à leur étude et à leurs observations qui ont révélé des réalisations plus abouties techniquement, elles se sont rendues compte de l'impact positif de celles-ci; elles constatent également que les répressions (amendes, emprisonnement, ...) ne diminuent pas le nombre de graffitis. Au contraire, elles exacerbent l'engouement des tagueurs et leur envie de provoquer. Pour solutionner le problème autrement, elles offrent des murs publics, choisissent de lancer des appels à projets auprès de propriétaires privés et débloquent des fonds pour rémunérer les artistes, ce qui permettra la reconnaissance de l'art urbain et de ses pratiquants, pensent-elles."
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