
Ce centre de doc comporte des livres, articles de presse, films de fiction et documentaires, cds de rap belge, mémoires d’étudiants… Vous pouvez découvrir cette matière en explorant notre catalogue ci-dessous.
Attention, celui-ci n’est pas exhaustif, le processus d’encodage des documents étant continu. Donc n’hésitez pas à venir fouiller directement dans nos rayons, vous y ferez encore d’autres découvertes !

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« Ce n’est pas le hip-hop qui nous fait voyager, c’est nous qui faisons voyager le hip- hop » [Thèse] / Cécile Navarro
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Titre : « Ce n’est pas le hip-hop qui nous fait voyager, c’est nous qui faisons voyager le hip- hop » [Thèse] : Représentations et pratiques d’ (im)mobilités au sein d’une scène musicale translocale au Sénégal Type de document : texte imprimé Auteurs : Cécile Navarro Importance : 457 p. Catégories : A:Afrique
E:Ethnographie
G:Globalisation
I:Identité
M:Migration
M:Mobilité sociale
M:Mobilité spatiale
P:Politique
P:Politique culturelle
R:Rap
R:Rap (Afrique)
R:Rap (Sénégal)
S
S:Scène
S:Sénégal
T
T:TranslocalitéRésumé : A l’aune de la célébration des 30 ans du « Rap Galsen », nom communément donné au rap au Sénégal (1988-2018), ce travail interroge les dynamiques de sa production du point de vue des (im)mobilités de différents acteur.trice.s (artistes, producteurs, promoteurs). Ce parti-pris, ancré dans les études sur le transnational et le « mobility turn », propose de renouveler l’approche des pratiques musicales en globalisation tout en revisitant les sciences sociales des migrations au prisme des pratiques artistiques. A l’aide du concept de « scène », le rap galsen est abordé au travers des répertoires d’action et de discours utilisés pour définir son existence, faisant appel aux catégories de « local » et « global », dans le cadre d’établissement de frontières entre « nous » et « eux ». L’ancrage « local » du rap sénégalais est ainsi exploré à l’aune de processus d’authentification de ce que signifie être « Sénégalais » tout en faisant du rap.
Comment ces revendications locales s’accommodent-elles des mobilités croissantes de certains artistes de rap sénégalais et des désirs d’« exportation » de nombreux autres ?
Ce travail montre comment les dynamiques d’(im)mobilités s’enchâssent au cœur de rapports de pouvoir, entre ceux qui cherchent à imposer une certaine définition du rap galsen et ceux qui cherchent à s’en défaire. La prise en compte de la diversité des (im)mobilités impliquées (mobilités circulatoires, « en étoile », pendulaires, migrations, migrations de retour, immobilités) dans la pratique artistique permet d’envisager comment chaque forme de mobilité impacte les positionnements des acteurs (im)mobiles sur la scène, et leur capacité à peser sur les processus de définition du « rap galsen ». Dakar, Paris, Berlin, Munich, Lausanne, Genève, Baltimore, New York et Washington, tels sont les lieux visités au cours de ce travail pour suivre ou rencontrer des acteur.trice.s de la scène rap sénégalaise, tissant les liens entre plusieurs localités au-delà des frontières nationales, dessinant les contours d’une « scène musicale translocale ».En ligne : https://www.researchgate.net/publication/339843062_Ce_n%27est_pas_le_hip-hop_qui [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9294 « Ce n’est pas le hip-hop qui nous fait voyager, c’est nous qui faisons voyager le hip- hop » [Thèse] : Représentations et pratiques d’ (im)mobilités au sein d’une scène musicale translocale au Sénégal [texte imprimé] / Cécile Navarro . - [s.d.] . - 457 p.
Catégories : A:Afrique
E:Ethnographie
G:Globalisation
I:Identité
M:Migration
M:Mobilité sociale
M:Mobilité spatiale
P:Politique
P:Politique culturelle
R:Rap
R:Rap (Afrique)
R:Rap (Sénégal)
S
S:Scène
S:Sénégal
T
T:TranslocalitéRésumé : A l’aune de la célébration des 30 ans du « Rap Galsen », nom communément donné au rap au Sénégal (1988-2018), ce travail interroge les dynamiques de sa production du point de vue des (im)mobilités de différents acteur.trice.s (artistes, producteurs, promoteurs). Ce parti-pris, ancré dans les études sur le transnational et le « mobility turn », propose de renouveler l’approche des pratiques musicales en globalisation tout en revisitant les sciences sociales des migrations au prisme des pratiques artistiques. A l’aide du concept de « scène », le rap galsen est abordé au travers des répertoires d’action et de discours utilisés pour définir son existence, faisant appel aux catégories de « local » et « global », dans le cadre d’établissement de frontières entre « nous » et « eux ». L’ancrage « local » du rap sénégalais est ainsi exploré à l’aune de processus d’authentification de ce que signifie être « Sénégalais » tout en faisant du rap.
Comment ces revendications locales s’accommodent-elles des mobilités croissantes de certains artistes de rap sénégalais et des désirs d’« exportation » de nombreux autres ?
Ce travail montre comment les dynamiques d’(im)mobilités s’enchâssent au cœur de rapports de pouvoir, entre ceux qui cherchent à imposer une certaine définition du rap galsen et ceux qui cherchent à s’en défaire. La prise en compte de la diversité des (im)mobilités impliquées (mobilités circulatoires, « en étoile », pendulaires, migrations, migrations de retour, immobilités) dans la pratique artistique permet d’envisager comment chaque forme de mobilité impacte les positionnements des acteurs (im)mobiles sur la scène, et leur capacité à peser sur les processus de définition du « rap galsen ». Dakar, Paris, Berlin, Munich, Lausanne, Genève, Baltimore, New York et Washington, tels sont les lieux visités au cours de ce travail pour suivre ou rencontrer des acteur.trice.s de la scène rap sénégalaise, tissant les liens entre plusieurs localités au-delà des frontières nationales, dessinant les contours d’une « scène musicale translocale ».En ligne : https://www.researchgate.net/publication/339843062_Ce_n%27est_pas_le_hip-hop_qui [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9294 Exemplaires
Support Localisation Section DisponibilitĂ© Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Mémoires et dossiers Exclu du prĂŞt
Titre : Composer sur son ordinateur : Les pratiques musicales en amateur liées à l’informatique (Rapport) Type de document : texte imprimé Auteurs : Serge Pouts-Lajus Année de publication : 2002 Importance : 65 p. Langues : Français Langues originales : Français Catégories : A:Apprentissage technique
D:Dispositif
E:Ethnographie
I:Ingénierie du son
M:Matériel son
R:Rap
R:Rap et Technologie
R:réseaux sociauxRésumé : Le développement des nouvelles technologies, plus particulièrement liées à l’informatique, en bouleversant les possibilités d’accès au monde sonore quelles que soient ses formes, interroge de façon pressante les pouvoirs publics sur la pertinence de leurs politiques en direction des pratiques musicales en général, et de l’accompagnement de celles des amateurs, en particulier.
En effet, l’abaissement des coûts d’équipement, la simplification des systèmes, leur performance et la possibilité d’y accéder à partir d’un matériel personnel élémentaire, ainsi que tous les dispositifs de connexion et de mise en réseau, offrent aujourd’hui un potentiel jamais connu d’approche directe d’un univers musical et de processus réservés jusque là aux seuls initiés.
La pratique musicale s’en trouve de fait affectée dans son approche – modes, publics, etc. – et surtout dans sa dimension la plus créative et ludique, créant ainsi de nouvelles situations et de nouveaux besoins.
Soucieuse d’anticiper la demande sociale dans ce domaine, et de mieux travailler à l’évolution des dispositifs d’enseignement, de formation et de suivi des pratiques, la Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles du Ministère de la Culture et de la Communication a donc sollicité le Département des Etudes et de la Prospective pour un premier chantier de description de profils de musiciens engagés dans cette utilisation de l’informatique.
Le but de l’étude était donc de dégager un tableau des différents types d’amateurs, des matériels utilisés par ceux-ci, de la diversité, voire de la nouveauté des pratiques, et des contextes de celles-ci.
L’interrogation des praticiens sur leurs besoins en termes d’accompagnement, de gestion du matériel, de lieux de rencontre, de formation musicale ou encore d’information, était également demandée pour une première mise en perspective des politiques actuelles en direction de ces amateurs.En ligne : https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Etudes-et-statistiques/Publication [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9296 Composer sur son ordinateur : Les pratiques musicales en amateur liées à l’informatique (Rapport) [texte imprimé] / Serge Pouts-Lajus . - 2002 . - 65 p.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : A:Apprentissage technique
D:Dispositif
E:Ethnographie
I:Ingénierie du son
M:Matériel son
R:Rap
R:Rap et Technologie
R:réseaux sociauxRésumé : Le développement des nouvelles technologies, plus particulièrement liées à l’informatique, en bouleversant les possibilités d’accès au monde sonore quelles que soient ses formes, interroge de façon pressante les pouvoirs publics sur la pertinence de leurs politiques en direction des pratiques musicales en général, et de l’accompagnement de celles des amateurs, en particulier.
En effet, l’abaissement des coûts d’équipement, la simplification des systèmes, leur performance et la possibilité d’y accéder à partir d’un matériel personnel élémentaire, ainsi que tous les dispositifs de connexion et de mise en réseau, offrent aujourd’hui un potentiel jamais connu d’approche directe d’un univers musical et de processus réservés jusque là aux seuls initiés.
La pratique musicale s’en trouve de fait affectée dans son approche – modes, publics, etc. – et surtout dans sa dimension la plus créative et ludique, créant ainsi de nouvelles situations et de nouveaux besoins.
Soucieuse d’anticiper la demande sociale dans ce domaine, et de mieux travailler à l’évolution des dispositifs d’enseignement, de formation et de suivi des pratiques, la Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles du Ministère de la Culture et de la Communication a donc sollicité le Département des Etudes et de la Prospective pour un premier chantier de description de profils de musiciens engagés dans cette utilisation de l’informatique.
Le but de l’étude était donc de dégager un tableau des différents types d’amateurs, des matériels utilisés par ceux-ci, de la diversité, voire de la nouveauté des pratiques, et des contextes de celles-ci.
L’interrogation des praticiens sur leurs besoins en termes d’accompagnement, de gestion du matériel, de lieux de rencontre, de formation musicale ou encore d’information, était également demandée pour une première mise en perspective des politiques actuelles en direction de ces amateurs.En ligne : https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Etudes-et-statistiques/Publication [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9296 Exemplaires
Support Localisation Section DisponibilitĂ© Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Mémoires et dossiers Exclu du prĂŞt
Titre : «Devenir rappeur engagé» : L’émergence controversée du rap dans l’espace public camerounais Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick Awondo ; Jean-Marcellin Manga Année de publication : 2016 Langues : Français Langues originales : Français Catégories : C:Cameroun
C:Critique
C:rap (Cameroun)
E:Engagement
E:Espace public
E:Ethnographie
P:Politique
P:Politique culturelle
R:Rap
R:Rap (Afrique)
S:socio-politiqueRésumé : Cet article tente d’apporter une intelligibilité du rap camerounais à partir d’une double lecture: d’une part, en interrogeant son historicité au Cameroun, c’est-à -dire son émergence et son enracinement dans le milieu artistique et culturel, d’autre part, en suivant les rappeurs eux-mêmes ainsi qu’une partie de la critique médiatique dans l’analyse qu’ils font du rap. En privilégiant cette entrée, deux faits majeurs retiennent l’attention : d’abord, une forte mise en concurrence du rap dès son arrivée dans l’espace camerounais avec d’autres styles musicaux. Cette concurrence fut forte, y compris sur la dimension d’engagement critique attendue comme un trait identitaire du rap, l’obligeant ainsi à se légitimer tout en cherchant une identité. Ensuite, les rappeurs camerounais font face à un double procès ; l’un, de la part d’une opinion médiatique soupçonnant leurs accointances avec des autorités au pouvoir vues comme corrompues ; l’autre, de la part desdites autorités frileuses vis-à -vis de la parole critique dans l’espace public. En ligne : https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2016-1-page-123.htm Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9292 «Devenir rappeur engagé» : L’émergence controversée du rap dans l’espace public camerounais [texte imprimé] / Patrick Awondo ; Jean-Marcellin Manga . - 2016.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : C:Cameroun
C:Critique
C:rap (Cameroun)
E:Engagement
E:Espace public
E:Ethnographie
P:Politique
P:Politique culturelle
R:Rap
R:Rap (Afrique)
S:socio-politiqueRésumé : Cet article tente d’apporter une intelligibilité du rap camerounais à partir d’une double lecture: d’une part, en interrogeant son historicité au Cameroun, c’est-à -dire son émergence et son enracinement dans le milieu artistique et culturel, d’autre part, en suivant les rappeurs eux-mêmes ainsi qu’une partie de la critique médiatique dans l’analyse qu’ils font du rap. En privilégiant cette entrée, deux faits majeurs retiennent l’attention : d’abord, une forte mise en concurrence du rap dès son arrivée dans l’espace camerounais avec d’autres styles musicaux. Cette concurrence fut forte, y compris sur la dimension d’engagement critique attendue comme un trait identitaire du rap, l’obligeant ainsi à se légitimer tout en cherchant une identité. Ensuite, les rappeurs camerounais font face à un double procès ; l’un, de la part d’une opinion médiatique soupçonnant leurs accointances avec des autorités au pouvoir vues comme corrompues ; l’autre, de la part desdites autorités frileuses vis-à -vis de la parole critique dans l’espace public. En ligne : https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2016-1-page-123.htm Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9292 Exemplaires
Support Localisation Section Disponibilité Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Fardes Exclu du prêt
Titre : Entre représentations et stratégies personnelles [mémoire] : Une ethnographie auprès de rappeurs à Ouagadougou (Burkina Faso) Type de document : texte imprimé Auteurs : Anna Cuomo Editeur : Paris [France] : EHESS Importance : 116 p. Langues : Français Langues originales : Français Catégories : A:Anthropologie
B:Burkina Faso
E:Ethnographie
H:Histoire du hip-hop
H:Histoire du rap
I:Identité
M:Mémoire
O:Ouagadougou
S:Socio-linguistique
S:socio-politiqueRésumé : Plusieurs voyages au Burkina Faso effectués depuis 2008 m’ont amenée à choisir la musique rap comme objet d’étude, grâce à la rencontre avec des artistes sur place. Etudiante en licence d’anthropologie à l’université de Bordeaux 2 en 2009, je me suis donc intéressée à cette pratique artistique et j’ai constaté qu’il n’existait pas encore de travaux sur le rap à Ouagadougou dans la discipline. Juste avant l’entrée en master 1 en novembre 2010, j’ai décidé de retourner au Burkina Faso pour une durée de six semaines afin d’effectuer une pré-enquête. J’avais pour objectifs de me familiariser avec le milieu du rap ouagalais, de rencontrer un maximum de rappeurs afin de constater l’ampleur du phénomène, de connaître ce réseau, et de suivre plusieurs groupes dans des émissions de radio, des répétitions, en concerts, lors de tournées dans d’autres villes du pays. Je souhaitais faire un « état des lieux » de ce que représente le rap à Ouagadougou et connaître son historique. De plus, je devais récupérer des morceaux de rap et me familiariser avec les albums des différents groupes. Après l’année de master 1 à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, j’ai effectué une enquête de terrain de 5 mois de juin à novembre 2011 à Ouagadougou.
Bien qu’il n’ait été que très peu étudié au Burkina Faso, le hip-hop a fait l’objet de nombreuses recherches, dans des domaines différents (sociologie, linguistique, anthropologie, musicologie, sciences politiques notamment) et sur de nombreux pays (Etats-Unis, France, Sénégal, Gabon, Tanzanie, Algérie, Liban, Brésil etc.). Ce phénomène semble donc intéresser de nombreux chercheurs, et a été étudié sous différents angles d’analyse : comme culture populaire urbaine, comme micro-espace, comme processus d’indigénisation d’un mouvement global, en lien avec le religieux et également comme prise de parole dans l’espace public par une jeunesse dominée.
En ligne : https://www.academia.edu/15093786/Entre_repr%C3%A9sentations_et_strat%C3%A9gies_ [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9300 Entre représentations et stratégies personnelles [mémoire] : Une ethnographie auprès de rappeurs à Ouagadougou (Burkina Faso) [texte imprimé] / Anna Cuomo . - Paris (54 boulevard Raspail, 75006, France) : EHESS, [s.d.] . - 116 p.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : A:Anthropologie
B:Burkina Faso
E:Ethnographie
H:Histoire du hip-hop
H:Histoire du rap
I:Identité
M:Mémoire
O:Ouagadougou
S:Socio-linguistique
S:socio-politiqueRésumé : Plusieurs voyages au Burkina Faso effectués depuis 2008 m’ont amenée à choisir la musique rap comme objet d’étude, grâce à la rencontre avec des artistes sur place. Etudiante en licence d’anthropologie à l’université de Bordeaux 2 en 2009, je me suis donc intéressée à cette pratique artistique et j’ai constaté qu’il n’existait pas encore de travaux sur le rap à Ouagadougou dans la discipline. Juste avant l’entrée en master 1 en novembre 2010, j’ai décidé de retourner au Burkina Faso pour une durée de six semaines afin d’effectuer une pré-enquête. J’avais pour objectifs de me familiariser avec le milieu du rap ouagalais, de rencontrer un maximum de rappeurs afin de constater l’ampleur du phénomène, de connaître ce réseau, et de suivre plusieurs groupes dans des émissions de radio, des répétitions, en concerts, lors de tournées dans d’autres villes du pays. Je souhaitais faire un « état des lieux » de ce que représente le rap à Ouagadougou et connaître son historique. De plus, je devais récupérer des morceaux de rap et me familiariser avec les albums des différents groupes. Après l’année de master 1 à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, j’ai effectué une enquête de terrain de 5 mois de juin à novembre 2011 à Ouagadougou.
Bien qu’il n’ait été que très peu étudié au Burkina Faso, le hip-hop a fait l’objet de nombreuses recherches, dans des domaines différents (sociologie, linguistique, anthropologie, musicologie, sciences politiques notamment) et sur de nombreux pays (Etats-Unis, France, Sénégal, Gabon, Tanzanie, Algérie, Liban, Brésil etc.). Ce phénomène semble donc intéresser de nombreux chercheurs, et a été étudié sous différents angles d’analyse : comme culture populaire urbaine, comme micro-espace, comme processus d’indigénisation d’un mouvement global, en lien avec le religieux et également comme prise de parole dans l’espace public par une jeunesse dominée.
En ligne : https://www.academia.edu/15093786/Entre_repr%C3%A9sentations_et_strat%C3%A9gies_ [...] Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9300 Exemplaires
Support Localisation Section Disponibilité Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Fardes Exclu du prêt Génération du hip-hop [thèse] / Isabelle Kauffmann / Nantes [France] : Université de Nantes (2007)
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Titre : Génération du hip-hop [thèse] : Danser au défi des assignations Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Kauffmann Editeur : Nantes [France] : Université de Nantes Année de publication : 2007 Langues : Français Langues originales : Français Catégories : A:Autonomie
D:Danse
E:Ethnographie
F:France
H:Hip-hop
H:Histoire de la danse
H:Histoire du hip-hop
L:Luttes (symbolique)
M:Mondes de l'art
S:Socialisation
T:thèseRésumé : Il est des générations qui rompent d’autant plus avec leurs aînés qu’on ne les attend pas. C’est d’une certaine manière le destin social promis aux enfants des immigrés des « Trente Glorieuses », ouvriers appelés à repartir dans « leur » pays, une fois les besoins en main d’œuvre satisfaits. Par définition, cette migration de travail n’était pas supposée devenir migration de peuplement, autrement dit, les ouvriers qui étaient venus travailler en France n’étaient pas censés y faire souche. Dans un tel contexte, quelle place incombait-il aux enfants de la « double absence » ? La dégradation du marché du travail exacerba le problème, tout en le brouillant. Les enfants d’ouvriers ou de chômeurs se trouvèrent eux aussi « à côté de leur place ». Cette impasse, dans laquelle se situe une partie de la jeunesse populaire depuis la fin des années 1970, permet de rendre raison de l’engagement dans le hip-hop. Au premier abord, ce point de vue, quasi-historique, est peu lisible dans les conditions de vie des danseurs enquêtés. On pourrait presque l’oublier tant le contraste est saisissant entre l’avenir, d’un côté assigné (fils d’ouvriers, d’employés, élèves de filières techniques, relégués dans des métiers dévalorisés), de l’autre nié (enfants de chômeurs, eux-mêmes exclus du marché du travail ou maintenus à sa marge) et l’univers hip-hop qui va prendre forme au cours des années 1980. Sans doute est-ce d’ailleurs l’un des sens donné à ce mouvement par ses membres : « une lutte [...] à la recherche de son propre langage, pour se réapproprier un pouvoir de se définir. » Et c’est dans cette perspective que nous avons cherché à comprendre la genèse de la danse hip-hop en France.
Cependant, avant de nous intéresser au contexte de production du hip-hop, nous avions décidé d’inclure notre problématique dans le champ de la sociologie de l’art. Nous étions engagée dans des questionnements sur le passage de cette danse d’une pratique « ludique » à une pratique « artistique ». La première e?tait alors principalement pensée comme non autonomisée de son contexte de production, la seconde était décrite comme un monde (au sens beckerien), autrement dit une pratique rationelle et structurée, « adulte » pourrait-on dire. Mais rapidement, la réalité de notre terrain nous à sembler contredire ce point de vue dominocentrqiue et nous nous sommes posé la question de l’autonomie de la danse hip-hop en tant qu’espace social. Par autonomie, il ne s'agissait pas de décrire l’autonomisation d’une pratique et un d’un groupe social « par le haut », dans un processus d’institutionnalisation et d’ascension sociale qui permet de s’autonomiser, par exemple, du champ économique ou politique, comme Pierre Bourdieu l’analyse dans Les règles de l’art. Dans le cas du hip- hop, on a au contraire affaire à une autonomie « par défaut », liée à la position minorisée des adeptes de ce genre. Ce n’est pas ici une conquête d’autonomie mais une lutte pour son maintien et sa reconnaissance par les instances hétéronomes avec lesquelles les danseurs vont être en contact (théâtres, centres d’animation, collectivités territoriales, etc.). C’est dans un climat de rupture, avec l’« Art » et avec les « Institutions », que nous avons finalement construit notre problématique; cherchant d’abord des différences là où il n’y avait peut-être que des nuances et des successions, là où il aurait sans doute fallu voir des superpositions. Penser le hip-hop comme espace de socialisation nous a finalement permis d’analyser son autonomie.En ligne : https://www.academia.edu/19650229/Generation_du_hip_hop Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9302 Génération du hip-hop [thèse] : Danser au défi des assignations [texte imprimé] / Isabelle Kauffmann . - Nantes (Chemin de la Censive du Tertre, 44312, France) : Université de Nantes, 2007.
Langues : Français Langues originales : Français
Catégories : A:Autonomie
D:Danse
E:Ethnographie
F:France
H:Hip-hop
H:Histoire de la danse
H:Histoire du hip-hop
L:Luttes (symbolique)
M:Mondes de l'art
S:Socialisation
T:thèseRésumé : Il est des générations qui rompent d’autant plus avec leurs aînés qu’on ne les attend pas. C’est d’une certaine manière le destin social promis aux enfants des immigrés des « Trente Glorieuses », ouvriers appelés à repartir dans « leur » pays, une fois les besoins en main d’œuvre satisfaits. Par définition, cette migration de travail n’était pas supposée devenir migration de peuplement, autrement dit, les ouvriers qui étaient venus travailler en France n’étaient pas censés y faire souche. Dans un tel contexte, quelle place incombait-il aux enfants de la « double absence » ? La dégradation du marché du travail exacerba le problème, tout en le brouillant. Les enfants d’ouvriers ou de chômeurs se trouvèrent eux aussi « à côté de leur place ». Cette impasse, dans laquelle se situe une partie de la jeunesse populaire depuis la fin des années 1970, permet de rendre raison de l’engagement dans le hip-hop. Au premier abord, ce point de vue, quasi-historique, est peu lisible dans les conditions de vie des danseurs enquêtés. On pourrait presque l’oublier tant le contraste est saisissant entre l’avenir, d’un côté assigné (fils d’ouvriers, d’employés, élèves de filières techniques, relégués dans des métiers dévalorisés), de l’autre nié (enfants de chômeurs, eux-mêmes exclus du marché du travail ou maintenus à sa marge) et l’univers hip-hop qui va prendre forme au cours des années 1980. Sans doute est-ce d’ailleurs l’un des sens donné à ce mouvement par ses membres : « une lutte [...] à la recherche de son propre langage, pour se réapproprier un pouvoir de se définir. » Et c’est dans cette perspective que nous avons cherché à comprendre la genèse de la danse hip-hop en France.
Cependant, avant de nous intéresser au contexte de production du hip-hop, nous avions décidé d’inclure notre problématique dans le champ de la sociologie de l’art. Nous étions engagée dans des questionnements sur le passage de cette danse d’une pratique « ludique » à une pratique « artistique ». La première e?tait alors principalement pensée comme non autonomisée de son contexte de production, la seconde était décrite comme un monde (au sens beckerien), autrement dit une pratique rationelle et structurée, « adulte » pourrait-on dire. Mais rapidement, la réalité de notre terrain nous à sembler contredire ce point de vue dominocentrqiue et nous nous sommes posé la question de l’autonomie de la danse hip-hop en tant qu’espace social. Par autonomie, il ne s'agissait pas de décrire l’autonomisation d’une pratique et un d’un groupe social « par le haut », dans un processus d’institutionnalisation et d’ascension sociale qui permet de s’autonomiser, par exemple, du champ économique ou politique, comme Pierre Bourdieu l’analyse dans Les règles de l’art. Dans le cas du hip- hop, on a au contraire affaire à une autonomie « par défaut », liée à la position minorisée des adeptes de ce genre. Ce n’est pas ici une conquête d’autonomie mais une lutte pour son maintien et sa reconnaissance par les instances hétéronomes avec lesquelles les danseurs vont être en contact (théâtres, centres d’animation, collectivités territoriales, etc.). C’est dans un climat de rupture, avec l’« Art » et avec les « Institutions », que nous avons finalement construit notre problématique; cherchant d’abord des différences là où il n’y avait peut-être que des nuances et des successions, là où il aurait sans doute fallu voir des superpositions. Penser le hip-hop comme espace de socialisation nous a finalement permis d’analyser son autonomie.En ligne : https://www.academia.edu/19650229/Generation_du_hip_hop Permalink : http://lezartsurbains.tipos.be/opac_css/ index.php?lvl=notice_display&id=9302 Exemplaires
Support Localisation Section DisponibilitĂ© Catalogue Biblio Saint-Gilles Article Centre de doc. Mémoires et dossiers Exclu du prĂŞt